Producteurs de grains du Québec : PGQ
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Un été chaud et sec qui met les cultures à rude épreuve

L’été 2025 est marqué par une sécheresse persistante qui freine la croissance des cultures au Québec. Après plusieurs semaines sans pluie significative, la situation devient préoccupante, car les cultures arrivent à un stade clé de leur développement, où un apport suffisant en eau est essentiel pour garantir à la fois le rendement et la qualité du grain.

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Le maïs a terminé en baisse, le soya de neutre à haussier et le blé en hausse à la Bourse. Le maïs a été sous la pression de la stabilité de la condition de bonne à excellente du maïs aux États-Unis. Le soya a été soutenu par l’annonce de l’envoi d’un négociateur chinois aux États-Unis afin d’accélérer les pourparlers commerciaux. La hausse du prix du blé s’est réalisée alors que la tendance demeure plutôt baissière, étant donné l’offre abondante de blé et la tendance baissière du prix du maïs. Le dollar canadien s’est apprécié en raison de la dévaluation de la monnaie américaine.

Selon le rapport des cultures de l’USDA, la condition de bonne à excellente est demeurée stable pour le maïs et a augmenté de 1 % pour le soya, se situant respectivement à 71 % et 69 %. La récolte de blé d’automne est pratiquement terminée à 98 % et celle du blé de printemps suit le rythme des dernières années à 53 %.

Au Brésil, la récolte de maïs safrinha est pratiquement terminée à 98 % et les semis de maïs de première culture sont complétés à 3 %. En Ukraine, le manque d’eau risque de nuire aux semis de cultures d’automne, comme le blé et le colza. Du 1er juin jusqu’au 20 août, le sud, le sud-est et le centre du pays n’ont reçu que 30 à 60 % des précipitations normales. En Europe, les températures caniculaires des dernières semaines ont endommagé la production de maïs et pourraient mener aux plus grandes importations de ce grain depuis les trois dernières années. L’USDA a rapporté des températures de 9°C plus élevées que la normale dans le sud de la France et le nord de l’Espagne pour la période du 10 au 16 août dernier. Selon le Conseil international des céréales, l’Europe importera 21 millions de tonnes de maïs, devenant ainsi le deuxième plus grand importateur de maïs après le Mexique.

Dans l’Ouest canadien, le battage des céréales accuse du retard en raison des récentes pluies. En Alberta en date du 19 août, les récoltes des principales cultures sont terminées à 2 % comparativement à la moyenne quinquennale à 8 %. En Saskatchewan en date du 18 août, les récoltes étaient complétées à 3 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années à 15 %. Au Manitoba en date du 18 août, les récoltes sont terminées à 4 %.

Les retards du battage de l’avoine dans les Prairies canadiennes ne semblent pas inquiéter les marchés, étant donné le bon potentiel de rendement. Les températures fraiches en juillet, la fumée répandue à travers tout l’Ouest canadien et les pluies limitées tombant au bon moment ont permis de limiter l’impact négatif du temps sec. Ce rendement sera confirmé ce jeudi 28 août dans le rapport sur la production de grains de Statistique Canada. La production en Europe et au Royaume-Uni semble bonne, mais tout dépendra des conditions météo lors des récoltes. Les prévisions météo montrent du temps humide pour les quinze prochains jours, ce qui risque de nuire à la qualité de l’avoine.

 

 

 

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